« Vers la fusion du flamenco et du rap : une œuvre commune par la méthodologie participative » par Kleiberth Lenin Mora
Le manque d'espaces de socialisation en milieu carcéral souligne la nécessité de fournir des efforts dans ce sens afin d'améliorer la qualité de vie de la population carcérale. Malgré les avancées législatives locales et internationales dans ce domaine, des cas d'abus et de violations des droits de l'homme sont encore signalés dans les prisons. Dans ce contexte, cette recherche se concentre sur l'évaluation de l'efficacité de la pratique collective de la musique en tant que stratégie socio-éducative visant à créer des espaces de résonance pour l'exercice de la convivialité. L'art, sous ses différentes formes, permet l'expression d'idées, le partage d'expériences et la construction collective, tout en offrant un espace où la création collective peut être à la fois un acte de contribution et un moyen de réception.
À la lumière de ce qui précède, et afin de clarifier le problème, nous nous posons la question suivante : Quel est l'impact de la pratique collective de la musique sur la convivialité et les relations interpersonnelles au sein de la prison ? La sélection des détenus s'est faite de manière aléatoire, à partir d'un univers volontaire, en combinant des personnes ayant des connaissances musicales et d'autres qui n'en avaient pas. L'intervention s'est focalisée sur l'adaptation du poème vénézuélien « Florentino y el diablo » , en fusionnant des éléments de rap et de flamenco.